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Messieurs les bénéficiaires de la loi 1905,
Cessez un peu de nous
parler du régime Nazi et balayez devant votre porte !
Qu’elle soit cérébrale ou matérielle,
la misère est le fondement de la société de l’argent !
(Le malade,
l’industrie première.)
GENS QUI RIENT. GENS QUI PLEURENT.
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Des
institutions fantômes (De
l’encre noire sur du papier !)
Tout ce que l’on voit de l’Europe ne son que des
images.
Ponctuellement, les
médias produisent un éclairage positif sur des institutions ou des
administrations qui ne sont rien d’autres que des images.
Il faut se
méfier des images.
Ces belles images masquent des fonctionnaires
incompétents, intouchables, payés à prix d’or pour ne rien faire et de
plus, toujours à la recherche de quelque
chose à voler.
Ces fonctionnaires intouchables sont au service d’un système
qui gagne à pourrir la vie du plus grand nombre.
ARGOTE et
MILLOUR
Première partie
Les tours de
passe-passe
Avec la
« construction de l’Europe »,
les consommateurs peuvent s’attendre à êtres confrontés à de nouvelles
arnaques et à de nouveaux arnaqueurs.
FRANPRIX
Dans ce magasin FRANPRIX près de chez moi, je n’y mettais plus les pieds depuis
longtemps. Les incidents aux caisses
étaient fréquents. J’en avais déjà subi
deux.
Par ailleurs, le
personnel parlait fort de problèmes qui n’avaient pas lieu d’arriver aux
oreilles des clients. Bref, toujours des problèmes de caissières et de
caisses.
Ce jour-là, je suis
pressé. Je n’ai que quatre ou cinq
produits alimentaires à acheter, je
pense me dépanner. Je fais ma première
erreur en entrant dans ce magasin.
Deux
tickets de caisse
Le tour du magasin est vite fait. C’est à la caisse que cela se complique.
La caissière semble perdue.
Elle cafouille un maximum. Les
chiffres, les euros, la caisse,
les codes barres, la caissière
nouvellement débarquée semble noyée au milieu de tout cela.
Elle sort les tickets de caisse en veux-tu en voilà. À l’époque,
ou tout au moins ce jour-là, les
tickets de caisse peuvent sortir indépendamment du paiement. (Cela est courrant et normal dans d’autres
commerces.)
Finalement, en
mettant deux tickets bout à bout, la
caissière annonce un prix qui correspond à la valeur de mes achats. Je paie,
la caissière me rend la monnaie.
Au moment de partir,
la caissière me rattrape et me retire un des produits de mon sac. Il n’est pas payé ! Me dit-elle !
Naturellement, je
suis pressé. Pour quatorze euros, je n’ai pas pris les deux tickets que la
caissière a gardés. Et, il n’y a plus qu’un seul ticket.
J’apprécie mal le tour de passe-passe. D’autant que le produit litigieux est
précisément un article présenté sous vitrine cadenassée. C’est la caissière qui l’a sorti elle même et
qui l’a passé, devant moi, au lecteur de code barres. Bref !
Le ton monte.
Trop c’est trop.
La caissière vient de m’arnaquer et elle me fait passer pour
un voleur. J’en suis à mon troisième
incident dans ce magasin. Cette
fois-ci, c’est un préjudice
matériel. Trop c’est trop. Je téléphone à la police.
En faisant cela, je
fais ma deuxième erreur. En effet, je téléphone de mon portable, le célèbre n°
06 15 58 74 15. Je
suis conscient de faire peut-être une erreur.
Mais, ai-je le choix ?
La
police européenne en pleine action
Dès le premier coup de téléphone à la police, la caissière disparaît. On ne l’a reverra plus. Elle donne l’impression d’avoir un autre problème
par ailleurs. Visiblement, elle n’a pas envie de croiser l’autorité
policière.
C’est le gérant qui,
ce jour-là est un remplaçant, va
prendre la place de la caissière. Il
n’était pas là au moment de l’incident.
Il n’a rien vu, n’a rien
entendu. Mais, c’est lui qui va témoigner et va tout
expliquer.
Pour ma part, je suis
conscient qu’en ayant utilisé mon portable,
j’ai pris un risque. Je sais que
dans la police, la consigne
« bouffer le requérant » peut être donnée rapidement.
Quelques minutes, un
car de police s’arrête. Il repart
aussitôt sans que personne ne soit descendu.
Il s’est passé quelque chose.
Je
renouvelle mon appel. « On envoie
quelqu’un ! »
Se passe un bon moment.
Apparaissent ARGOTE et MILLOUR.
ARGOTE et MILLOUR,
c’est la police de proximité, le
fleuron de l’administration européenne.
ARGOTE et MILLOUR, c’est un
repère. Plus en dessous, tu passes pas. (Mis à part peur-être les enseignants.)
ARGOTE et MILLOUR sont à vélo. Dans un premier temps on s’inquiète. Mais rapidement, on convient qu’il est moins risqué de confier
des vélos à ARGOTE et MILLOUR plutôt qu’une voiture.
En voiture, il y
aurait de sérieux risques. Bien
sûr, ce ne serait jamais grave mais cela
oblige à chaque fois l’autorité de tutelle,
le Préfet et le Ministre, de
monter au créneau pour relativiser l’incident.
(Du travail, en quelque
sorte.)
Alors qu’en revanche,
si ARGOTE et MILLOUR tombent de vélo et passent sous une voiture ou un
camion, il suffit d’accuser le
conducteur de ne pas être resté maître de la vitesse de son véhicule. La suite n’est plus qu’une question de
statistique.
Nos deux policiers de proximité ont posé leurs vélos et sont
entrés enfin dans le magasin FRANPRIX.
D’emblée, ARGOTE
et MILLOUR sont à la case provoc.
Il ne faut pas rêver. Faire comprendre à ARGOTE
et MILLOUR le coup du tour de passe-passe aux tickets de caisse. Rien que d’y penser, c’est grotesque.
D’ailleurs, ARGOTE et
MILLOUR ne sont visiblement pas venus là pour comprendre. D’emblée,
ils sont à la provoc. Et là, ils sont à leur aise. Ils connaissent leur métier, ARGOTE et MILLOUR. Ils ont fait cela toute leur vie. C’est plus facile de cogner sur quelque chose
que de réfléchir.
En premier lieu, sans
même m’avoir approché, ils m’accusent de
sentir l’alcool. D’une certaine
façon, depuis un instant, tout le monde sent l’alcool. Mais je regrette ! Avant qu’ARGOTE et MILLOUR n’entrent dans le
magasin FRANPRIX, personne ne sentait
rien.
J’ai droit à une menace de mise en
garde à vue. (S’il vous
plait.)
C’est vraiment dommage que ce jour là je sois vraiment
pressé. Rien que pour comparer les
alcootests, j’aurais bien aimé. De plus,
cela aurait aussi contraint les policiers à relever les identités de la
caissière défaillante et de ce curieux gérant remplaçant de FRANPRIX.
Le
gérant explique.
Il y a bien eu un deuxième ticket. Mais,
ce n’était pas un ticket de caisse.
Il n’y a pas lieu de le comptabiliser.
C’est la caissière qui l’a fait sortir maladroitement après avoir passé
l’article incriminé devant le lecteur de codes barres. (Quand je vous dis que la caissière, c’est une conne.)
Les bras n’ont pas fini de m’en tomber que l’un des
policiers s’est emparé de mes achats,
les sort du magasin et les jette le long du mur, là où habituellement chacun vient faire
pisser son chien.
Les choses se sont passées très vite. ARGOTE et MILLOUR enfourchent leurs vélos et
disparaissent comme des voleurs.
Sont-ils pressés à ce point là ?
Ont-ils un rendez-vous ailleurs ?
En tout cas, ma tête à couper, ce
n’est visiblement pas un rendez-vous pour le travail !
ARGOTE et MILLOUR étaient bien trop
satisfait.
Avaient-ils obéi à une consigne ? Ou,
dès cet instant, savaient-ils
déjà que leur intervention à ne rien faire venait de leur rapporter à chacun 400 euros.
Alors que s’ils avaient travaillé, ils n’auraient gagné que leur salaire.
Comme on dit à la Préfecture : « 400 euros, ça met du pastis dans l’eau ». Vu de cette façon, les fonctionnaires auraient bien tort de
travailler.
On comprend aussi la raison pour laquelle, dans les quartiers sensibles de certaines
banlieues, la solution retenue sera de
supprimer purement et simplement la police de proximité. Les policiers faisaient de l’or. Quant à la sérénité des habitants, l’action de la police n’avait certainement
rien de positif.
Il est dommageable que les journalistes bien informés
n’aient jamais le temps de nous dire tout cela.
(Mais, un journaliste bien
informé ? C’est quoi ?)
À une époque, un
certain candidat à la présidentielle,
nous avait promis de kärchériser la racaille.
Il ne faut pas rêver.
Ce qui fait se déplacer l’électorat,
ce sont précisément les problèmes dus à la misère, à l’insécurité, aux désordres, aux émeutes,
voire aussi au terrorisme. En
cela, on ne gagne rien à valoriser les
policiers intègres.
Des
denrées alimentaires FRANPRIX parfumées à la pisse de chiens.
Des denrées alimentaire parfumées à la pisse de chiens, très peu pour moi.
Au total, j’en suis
pour un préjudice de 14 euros. Quatorze
euros, quand c’est sur le compte du
client, ce n’est rien. Inversement,
5 centimes d’euro, tu ne
sors pas vivant de la boutique.
Néanmoins dans ce conflit,
ce qui paraît-être le plus préjudiciable est l’attitude de la police de
proximité. La police européenne en les
personnes d’ARGOTE et de MILLOUR.
Décision est prise de faire un signalement de l’incident au
Préfet. Dans la foulée, un double de la démarche se transforme en
plainte au Parquet.
À propos du Parquet,
on ne se fait pas d’illusion. À
tous les coups, la plainte du plaignant
sera classée poubelle par le Procureur.
Mais, on fait cela par
principe.
Des
méthodes de l’ombre
Dès cet instant, tout
va se jouer dans notre dos. Bien
naturellement, le Procureur va classer
la plainte. Cela va lui permettre
d’ignorer les faits et de bricoler le dossier à sa convenance.
Ce n’est pas à un Procureur de la République que l’on va
apprendre que les magistrats sont pénalement irresponsables de leurs
décisions. Et, quand on peut rendre service à un copain
…
Par ailleurs, vrai ou
supposé, les deux chéris de flics ne
sont pas contents contre nous.
Le Procureur (Ou
le Préfet) engage une enquête de l’Inspection
Générale des services. (S’il vous
plait !)
Il est bon de savoir que la réalité des choses n’est pas ce
que l’on nous apprend à l’école, ni ce
que l’on nous dit à la télé.
Dans l’imaginaire collectif,
l’Inspection Générale des Service est une institution sérieuse, irréprochable, inaccessible à toute critique.
Dans la réalité, pour
maintenir une bonne image à la fonction publique, l’Inspection Générale des Service est
contrainte, en permanence, de laver le derrière de la volaille
mal-propre. Et dans ce domaine, on ne chôme pas, à l’Inspection Générale des Services.
Une
enquête de curé
Bien sûr, le contenu
de la plainte ne sera jamais pris en compte.
La plainte est passée à la trappe.
L’enquête repose sur la version imposée par le procureur. (Ou le Préfet, peut-être.)
Quand on découvre la version imposée, une enquête n’est même plus nécessaire. C’est vraiment une enquête de pure forme
destinée à étoffer un dossier convenu.
Rien de contradictoire, pas de
confrontation, les jeux sont fait. Personne d’autre qu’ARGOTE et MILLOUR ne sera
entendu.
Naturellement, ARGOTE
et MILLOUR sont d’accord avec la version du Procureur. Une version dont on découvrira par la suite
qu’ARGOTE et MILLOUR ne pouvaient avoir connaissance.
Pourquoi s’embêter ? Puisque pour
rédiger un rapport à la lecture agréable au Préfet, le témoignage de deux flics ivrognes
suffit.
On n’apprend rien à personne en affirmant que ce genre de
saloperies orchestrées sous la responsabilité du Préfet est utilisé en
justice.
Ce que l’on sait moins,
c’est que quelquefois, ces mêmes
saloperies sont mises aussi entre les mains de médecins peut regardants, médecins sans scrupules qui ne s’intéressent
qu’à leur privilège et au profit. Un
énorme profit financier !
Dans un dossier, il
suffit d’un rapport médical supplémentaire pour coiffer le tout et le compte de
l’intéressé est bon. Le médecin enfonce
le clou par un rapport médical bidon, à
l’image du reste. Mais, rapport qui sera
dorénavant le seul à être pris en compte.
En médical, ces
saloperies mises bout à bout, ce sont au
total des milliards d’euros qui transitent par l’industrie du médicament avant
d’aboutir dans les caisses loi 1905 des curés.
(La loi 1905 défiscalise les immenses ressources des curés.)
Par le même circuit,
ces saloperies financent aussi des myriades d’entreprises
associatives. Entreprises associatives
aux actions et aux buts les plus douteux et entreprises associatives sur
lesquelles nous n’épiloguerons pas.
Un grand merci à notre généreuse Sécu et à notre trop
ignorée Aide Sociale.
Fin de
première partie